Une facture de plus de 500 millions d’euros suite aux radars vandalisés
D’après Valérie Rabault (PS), ex-rapporteur général du Budget à l’Assemblée nationale, il s’agit de 500 millions d’euros de manque à gagner pour l’État, et de 50 millions de réparations des radars vandalisés.
par Olivier Grouse 30 Jan 2019 08:00

Depuis le passage aux 80 km/h et la crise des Gilets Jaunes, les radars automatiques sont la cible facile des manifestants. Le Ministre de l’Intérieur a annoncé la semaine dernière que 60 % des 3 275 radars installés en France avaient été dégradés. Dans certaines régions, jusqu’à 90% des appareils sont hors service. Ainsi dans le Gers, un radar seulement fonctionnait sur les vingt-deux implantés dans le département fin décembre.

«À Perpignan, dans ma circonscription, j’ai pu observer que de nombreux radars avaient été arrachés, et en discutant avec mes collègues députés, j’ai rapidement compris qu’il s’agissait d’un problème national», relève Romain Grau, député LREM des Pyrénées-Orientales. Selon les calculs du journal Le Parisien, sur un an, il manquera au moins 512,8 millions d’euros dans les caisses de l’État.

C’est-à-dire 430,5 millions d’euros de manque à gagner – on parle bien d’un outil censé améliorer la sécurité routière- et 82,3 millions d’euros de réparations. Pour référence, un radar fixe coûte jusqu’à 80 000 euros. En moyenne, la facture par appareil s’élève à 40 000 euros. Pour un radar tronçon, il faut compter jusqu’à 200 000 euros. En moyenne, le coût est de 100 000 euros de frais de remise en service. A noter qu’il faut un mois minimum pour remplacer un radar entièrement détruit.

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